Quand je crois en moi, je réveille mes forces et je ne cesse de grandir

Quand je crois en moi, je prends des décisions plus sûres. Lorsque je fais confiance à mes ressources, à mon expérience et que je me souviens de mes valeurs et de mes besoins, j’éveille des forces pour faire mon chemin. Ce n’est qu’alors que je me permets de grandir et d’avancer en construisant la réalité que je désire, en surmontant les obstacles, en soulageant mon sac à dos, en laissant derrière moi ce qui me fait mal pour m’enrichir de ce qui peut venir.

Tout cela semble facile à première vue. Nous aimons même le son. Après tout, dans le domaine de l’épanouissement personnel, le premier commandement est toujours d’apprendre à croire en soi. Cependant, même si nous avons lu des livres, des documents et des articles sur le sujet, c’est encore notre affaire inachevée.

Derrière de nombreux troubles de l’humeur se cache sans aucun doute un manque de confiance, d’appréciation et de valorisation de ses propres. L’estime de soi est effilochée, l’esprit est dominé par un dialogue interne habitué à s’autocensurer, à se critiquer presque constamment. Il est très difficile d’amener une personne à se faire confiance quand tout ce qu’il y a en elle est la ruine et une profonde usure psychologique.

De plus, une chose à garder à l’esprit est que l’on ne cesse pas de se faire confiance du jour au lendemain. En fait, c’est un fait qui traîne pendant des années, voire des décennies.

En général, c’est dans notre enfance et notre adolescence que nous commençons à intégrer une série de schémas négatifs et d’affirmations de soi ou des malentendus qui créent des creux dans nos forces et nos faiblesses.

La nécessité de détecter ces blessures et de se reconstruire est avant tout une question de bonheur.

“Au moment où vous doutez de pouvoir voler, vous cessez à jamais de pouvoir voler.”

-J.M. Barrie-

Un garçon sur le terrain qui représente quand je crois en moi

La voie de la croissance exige une transformation interne

Abraham Maslow, l’un des plus éminents psychologues du XXe siècle, a déclaré que les gens ont deux choix dans la vie. Le premier est de choisir la voie de la sécurité, le second est de s’orienter vers la croissance.

Si nous voulons trouver la satisfaction et la réalisation de soi, nous devons opter pour la croissance, en gardant à l’esprit qu’un tel pari exige que nous nous élevions au-dessus de nos craintes.

Bien que ce ne soit pas exactement une tâche simple. Pour qu’une personne puisse grandir et se développer selon ses rêves, ses objectifs et ses besoins, elle doit désactiver un certain nombre de croyances limitantes. Il y a aussi des idées irrationnelles et des peurs ancrées dont on n’a guère conscience.

En réalité, de nombreuses personnes qui viennent en thérapie se voient présenter ce type de réalité dans laquelle elles sont limitées à subsister, bien en dessous de leur potentiel humain authentique.

Cependant… pourquoi tout cela se produit-il ?

Les premières expériences qui ont minimisé notre potentiel

Je sais que lorsque je crois en moi, je me sens plus heureux et plus sûr. Cependant, Je suis incapable de reconnaître quelque chose de spécial à mon sujet, je ne suis pas compétent et je n’ai rien fait dont je sois fier. Je me suis toujours senti comme un étranger dans ma propre peau.

Ce type de raisonnement est très fréquent chez les personnes qui ont souffert d’un manque évident de soutien émotionnel depuis leur enfance. L’absence de validation, d’affection sûre, de cette confiance que nos parents nous accordent pour que nous soyons capables de faire des choses, de nous exprimer, de décider, d’être autonomes et de nous sentir utiles, cause sans aucun doute ce problème. Ce remarquable manque d’estime de soi et de confiance en soi.

Après tout, il est très difficile de croire en soi quand personne ne nous a rendus visibles sur le plan émotionnel.

La psychologie de la croyance

En 2016, une étude très intéressante a été publiée dans le Rapports scientifiques. Dans ce travail, le Dr Jonas Kaplan et ses collègues ont découvert par IRM le pouvoir que les croyances génèrent dans notre cerveau. Qu’il s’agisse de convictions politiques ou d’idées non fondées auxquelles nous donnons du pouvoir, chaque croyance est sauvegardée par un réseau neuronal complexe.

En outre, ces liens sont renforcés par des régions ayant des fonctions émotionnelles. Tout cela rend si compliqué de faire comprendre à quelqu’un qu’il a un grand potentiel, qu’il devrait croire davantage en lui lorsqu’il prend des décisions.

Il ne suffit donc pas que quelqu’un insiste sur ce que nous valons. Le véritable changement se produit lorsque nous “reformulons” nous-mêmes ces idées, ces idées nuisibles et ces faux schémas usés.

Femme heureuse parmi les fleurs représentant quand je crois en moi

Quand je crois en moi, je décide avec courage

Quand je crois en moi, je décide mieux. Quand j’ose enfin remettre en question mes anciennes croyances et les idées que d’autres m’ont inculquées, je me débarrasse de la rouille de mes peurs, de la xylophage des insécurités.

Il n’est pas facile de faire ce nettoyage interne où l’on élimine ces graines pleines de critiques que d’autres nous ont inculquées au point de nous convaincre que nous ne pouvions pas, que nous ne savions pas, que nous ne méritions pas ceci et cela…

Nous avons tous un potentiel. Nous avons tous le droit de nous positionner dans la vie en laissant derrière nous cet ensemble de croyances qui nous ont tant limités. Il est temps de grandir, de choisir la voie de la réalisation de soi, comme l’a indiqué Abraham Maslow. Et nous avons tous des ressources internes pour y parvenir.

À partir d’aujourd’hui, je crois en moi comme je le mérite, Désormais, je cesse d’accorder de l’importance aux conditions qui m’entourent pour comprendre que ce sont mes décisions qui me définissent. Celles qui me permettront de surmonter les difficultés pour trouver le bonheur que je veux, celui dont je rêve et que je désire…