Malgré une baisse des revenus en 2020, EDF se porte bien et la valeur de ses actions aussi. La semaine du 5 juillet 2021 a été particulièrement propice pour investir dans les actions de l’EDF. En effet, grâce à une révision de son objectif de production dans le nucléaire, l’entreprise a rehaussé ses prévisions de revenus pour 2021. Tout de suite, un bond de 10% de la valeur de ses actions a été enregistré à la mi-séance.
Un bond de 10% à la mi-séance
Les jours précédant le 7 juillet 2021 auraient été les meilleurs moments pour investir sur les actions de l’EDF sur les plateformes de trading comme la Saxo banque. En effet, la valeur de l’action de l’entreprise a pris 10% cette journée sur un marché parisien en hausse de seulement 0,3%. Une situation peu favorable pour les investisseurs avait pourtant précédé ce bond spectaculaire. La valeur de l’action EDF avant une tendance à la baisse après les propos de Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie, sur une chaîne de télévision locale. Celui-ci a notamment parlé de l’exigence de l’Union européenne de procéder à la réforme de l’entreprise et même d’un éventuel démantèlement.
Que signifie EBITDA ?
EBITDA signifie en anglais « earnings before interest, taxes, depreciation, and amortization ». On peut le traduire en français Bénéfices avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements. Il faut le différencier avec l’EBIT, plus courant en France. Ce dernier tient compte des provisions et des amortissements sur immobilisations.
Pour EDF, l’objectif EBITDA annoncé initialement était de 17 milliards d’euros après les 16,17 milliards enregistrés l’année précédente. Seulement, l’entreprise avait annoncé une augmentation de la production nucléaire, de 330 et 360 TWh à 346 à 365 TWh. C’est ce qui a poussé EDF à réévaluer ses prévisions EBITDA à 17,7 milliards d’euros.
Ce que réserve le futur pour EDF
Une grande réforme attend l’EDF dans les prochains mois, dans le cadre de la PPE ou Programmation pluriannuelle de l’Énergie, mise en place par le gouvernement français. L’État envisage notamment de racheter l’ensemble des actions minoritaires de la société. En ce moment, l’État est actionnaire à environ 84% et le reste est coté en bourse. L’État prévoit donc de mettre sur la table 10 milliards d’euros pour racheter les actions restantes. Néanmoins, l’opération devrait encore attendre l’aval de la Commission européenne.